L’amélioration du bien vieillir passera par la prévention
Philippe Amouyel, professeur des universités, praticien-hospitalier, épidémiologiste moléculaire des maladies liées au vieillissement au CHU de Lille, définit le bien vieillir comme repousser au maximum l’âge du décès dans les meilleurs conditions possibles. Pour lui, les solutions à venir sont tournées vers les objets connectés liés à la prévention sanitaire.
Le bien vieillir s’est beaucoup appuyé sur le domaine biomédical qui, aujourd’hui, a atteint un seuil ne pouvant être franchi qu’avec des financements très importants. Il se tourne désormais vers le domaine de la prévention qui suppose de changer les comportements sanitaires des individus. Ainsi, les objets connectés et le concept d’open data vont permettre d’améliorer le bien vieillir en amont de la maladie, c’est-à-dire plus chez la personne en bonne santé que chez la personne malade.
Mais pour tirer tout le bénéfice des nouvelles technologies et l’open data, cela suppose que le médecins, l’ensemble des professionnels de santé ainsi et des aidants puissent bien les connaître et les maîtriser.